Clotilde de Lusignan, ou Le beau Juif, Volumes 1-2 |
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aime amour aperçut avez Barbu beau Juif brigands bruit Camaldules Casin-Grandes Castriot cavalerie cesse charme château cher chevalier noir chose Chypre ciel Clotilde cœur comte Enguerry connétable Coquette courage cria d'Enguerry Dieu dit-il Edesse fenêtre fleurs guerre Hélas Hercule Bombans Hilarion interrompit j'ai Jean Jean de Lusignan jeune fille joie Josette Kéfalein l'Albanais l'amour l'étranger l'évêque l'Innocente l'intendant l'Israélite laissa larmes leva Lusignan madame main malheur Mécréant ment Messieurs Michel l'Ange ministres monarque Monestan monseigneur monsieur Montyrat mort Neph Nephtaly nestan Nicosie pable pâtre Paul de Kock pauvre pensée père plaisir prélat prince princesse prit Provençale regards répliqua répondit reprit reste rien rocher rois rouge royaume de Chypre s'écria sabre sais sauva sentiment sera seul silence Sire chevalier soldats teau tête tilde tion tremblant trente mille hommes trésors Trousse trouva Vénitien Vérynel vieillard visage voix Vol-au-vent yeux
Popular passages
Page 74 - Monestan , l'évèque et le connétable , pussent la suivre. Sa course s'interrompit par un obstacle. Cet obstacle était la rencontre d'un petit homme gros et court , dont le centre , c'est-à-dire le ventre , se présentait avant l'homme même, tant cette partie semblait, par son volume, faire un être à part. Il sortit de cette machine vêtue de noir, une petite voix clairette comme celle d'un flageolet. — Madame , la colonne d'air atmosphérique aurait - elle attaqué votre système nerveux?
Page 140 - Enguerry entra et fut s'asseoir sur son fauteuil rouge, en disant à l'étranger : « Soyez le bien venu.... » et faisant un signe au Barbu; le soldat resta près de la porte. — Est-ce au comte Enguerry que j'ai l'honneur extrême de parler ? dit l'Italien. — A lui-même , répondit le Mécréant , en jetant un coup d'œil scrutateur sur l'étranger. — Monseigneur , ce que j'ai à vous dire est de la plus haute importance et veut que nous soyons seuls. — Je n'ai de secret pour personne,...
Page 71 - L'amour par tyrannie obtient ce qu'il demande. S'il parle, il faut céder, obéir s'il commande; Et ce Dieu, tout aveugle et tout enfant qu'il est, Dispose de nos cœurs quand et comme il lui plaît...
Page 75 - Madame , la colonne d'air atmosphérique aurait - elle attaqué votre système nerveux? je vous trouve la figure altérée ! Ah ! vous aurez trop pensé. Je le répète pourtant assez, les émotions du cœur et de l'esprit sont les plus grands fléaux de la santé; moi , par exemple, si je me porte bien , c'est que je ne pense jamais...
Page 62 - ... vie , par cela même qu'à chaque instant , le dernier des vilains pouvait la leur ôter sans rien craindre. Courbés sous le faix de l'exécration publique , les restes de leur vertu succombant à ce poids, force leur était de se rendre nécessaires à leurs tyrans par des richesses acquises dans une usure si âpre , qu'elle justifiait en quelque sorte la haine de la terre. Contraints...
Page 2 - ... le roman balzacien de l'enrichissement par la 11 Voici le début de Clotilde de Lusignan (1822): "La féodalité, qu'il ne m'appartient pas de juger attendu que je suis vilain au premier chef, a semé la France de monuments dont l'ensemble, vraiment romantique, excite une foule de souvenirs. (...) Ces châteaux, dis-je, sont pour l'histoire du sol français ce que les quipos sont pour les Péruviens : aussi, par toutes ces raisons et une foule d'autres qu'il vous plaira suppléer, je ressens...
Page 61 - X; de plus, on aperçut sur son bonnet vert les deux cornes rouges que l'arrêt de Philippe-le-Hardi y plaça. Le Juif, immobile et pâle, ressemblait à la statue d'un Lapithe pétrifié par la tête de Méduse. Les restes infortunés de cette nation éternelle, que l'on croyait alors écrasée sous le poids de la colère céleste , étaient repoussés par toutes les justices et toutes les religions. La pitié ne les regarda jamais , ils furent les parias de l'Europe..., eurent le monde pour patrie,...
Page 282 - ... instant après il croisa ses bras sur sa poitrine, et se mit à marcher à grands pas vers la terre de ses frères; arrivé au bord du ruisseau, il le passa sans hésiter et sans avoir l'air de s'apercevoir que l'eau lui montait au-dessus des genoux; arrivé, de l'autre côté , il s'arrêta...