Proverbes dramatiques, Volume 1

Front Cover
Aimé-André, Ladrange, 1835 - French drama
 

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 44 - ... amenée à la suite des guerres de l'Empire. On raconte que c'est là qu'un général de notre connaissance s'avisa un jour qu'il avait trouvé un sujet unique pour le plus gai et le plus délicieux des Proverbes. Et quel est ce sujet? lui demanda-t-on de toutes parts . « C'est que, répondit-il, je ne sais pas trop comment vous expliquer cela; je voudrais vous faire voir l'ensemble tout d'un coup ; voilà ce qui m'embarrasse ; je vais pourtant essayer. D'abord... c'est un homme qui croit que...
Page 144 - Mais ce qu'il ya de vraiment curieux, ce sont les sculptures de ce tombeau. Mon Dieu , monsieur , qu'on a donc de goût aujourd'hui pour ces sortes de choses ! Ce sont de petits génies pleurant tout bonnement sur leur torche renversée, mais si bien faits, d'un fini si précieux, qu'on pourrait les regarder à la loupe. J'ai eu cela pour rien, pour une bagatelle.
Page 42 - ... est assuré de jouir de toutes les divisions, de toutes les zizanies, de toutes les haines-, les médisances, les calomnies, qui régnent ordinairement parmi les acteurs de profession ; aussi je ne manque jamais de m'y fourrer. Les rôles ne font rien; je n'y mets pas le moindre amour-propre...
Page 41 - J'adore les proverbes : c'est la plus belle invention; c'est la source de mille tracasseries. Aussitôt qu'on les introduit dans une maison , on est assuré de jouir de toutes les divisions, de toutes les zizanies, de toutes les haines, les médisances, les calomnies qui régnent ordinairement parmi les acteurs de profession.
Page 41 - Leclercq, c'est la plus belle invention, c'est la source de mille tracasseries. Aussitôt qu'on les introduit dans une maison , on est assuré de jouir de toutes les divisions, de toutes les zizanies, de toutes les haines-, les médisances, les calomnies, qui régnent ordinairement parmi les acteurs de profession ; aussi je ne manque jamais de m'y fourrer.
Page 112 - Jules, je suis très-sensible à la peine que vous avez bien voulu prendre , et l'attention de madame votre mère à mon égard me fait plus de plaisir que vous ne pouvez l'imaginer.
Page 144 - Là, dans un coin, continue-t-elle, près d'un saule, s'élève un tombeau, c'est celui de mon époux. De tristes cyprès l'ombragent à l'entour. Mais ce qu'il ya de' vraiment curieux, ce sont les sculptures de ce tombeau. Mon Dieu ! Monsieur, qu'on a donc de goût aujourd'hui pour ces sortes de choses!
Page 16 - M. DE SOLANGES. Il me vient une idée assez drôle , et dont on pourra tirer parti. Prenons pour mot du premier proverbe : Autant de têtes , autant davis, ou chacun pour soi , et Dieu pour tous. M. DE VOLMAR. Cela est excellent, c'est toujours une bonne chose que d'avoir le mot du proverbe. SCÈNE II.
Page 53 - Pardonnez-moi, mademoiselle. Madame Darbaut est femme du maire, et il ne faut jamais s'attaquer aux autorités, tant qu'elles sont en place. Il n'y a que vous qui ne sachiez pas ces choses-là.
Page 13 - C'était fort bien trouvé. Au fait, avec une réplique ainsi convenue, on doit toujours se tirer d'affaire. M. DE SOLANGES. Vous allez voir. Figurez-vous la meilleure société de Paris, des femmes charmantes, des hommes d'esprit et remplis d'indulgence, enfin une société comme on la rencontre ici ; le commandeur sur . un fauteuil un peu élevé, et tous, les yeux fixés sur lui, pour jouir du plaisir qu'il allait éprouver, et lui montrer qu'on le partageait.

Bibliographic information